Humeur des chapraisLogement Construction

Plus de 4 000 logements neufs en projet à Besançon

Constructions de logements par l'entreprise De Giorgi, avenue Fontaine-Argent, face à Saint Joseph
Domaine Saint Vincent en cours de réalisation avenue Fontaine-Argent

« Plus de 4 000 logements neufs en projet à Besançon » titre le mensuel « La Presse Bisontine » de ce mois d’octobre 2 014. Si les grands chantiers en cours ou à venir se situent aux Hauts de Chazal, aux Vaîtes, aux Planches Relançons et à Vauban, il n’en reste pas moins que des terrains sont disponibles, aux Chaprais, à la place des entrepôts Sernam, à côté de la gare Viotte et celle des entrepôts Pomona.

Aux Chaprais, ce sont, à l’heure actuelle, quelques 259 logements qui sont en construction avenue Fontaine-Argent (dont 63 chambres d’une maison de retraite à construire par l’entreprise De Giorgi devant le lycée Saint Joseph).

Réalisation de l'entreprise De Giorgi, les logements du Domaine Saint Vincent
Domaine Saint Vincent en cours de construction

Ce qui n’empêche nullement, mr. Fabrice Jeannot, patron de la SMCI (entre autres..) et président de la fédération régionale des constructeurs immobiliers, de déclarer, le 18 septembre dernier, sur le site Macommune.info (dont il est propriétaire) que la crise actuelle dans l’immobilier engendre un déficit de 200 logements neufs par an à Besançon. Et de récidiver dans La Presse Bisontine : « pour une agglomération comme Besançon, la production de logements neufs devrait habituellement se situer entre 400 et 500 logements par an ».

La Seger construit de nombreux logements avenue Fontaine-Argent
Immeuble Seger en cours de construction
avenue Fontaine-Argent

Comment sont calculés ces chiffres? Nul ne le sait…Et nous avons envie de lui dire que ses réflexions sont de l’ordre du « ressenti »: car c’est ainsi qu’il répondait à ceux qui trouvent qu’il y a beaucoup trop de logements disponibles à l’heure actuelle, à Besançon.

Certes les besoins en logement ont beaucoup évolué ces dernières années. Mais le besoin de logements peut-il être indépendant du développement économique d’une ville? et de ce côté là, avec la crise actuelle, on ne peut pas dire que l’emploi se développe.

La Seger construit de nouveaux logements au coin de la rue Beauregard et de l'avenue Fontaine-Argent
Immeuble Seger en cours de construction côté rue Beauregard

Nous aimerions que des études prospectives sérieuses soient réalisées afin d’établir un bilan objectif de la situation du logement, à Besançon, et les besoins que l’on peut détecter.

 

 

Relire un article ancien :
Le quartier des Chaprais peu-il échapper à la crise immobilière ?

4 réflexions sur “Plus de 4 000 logements neufs en projet à Besançon

  • La Seger a pris contact avec Vivre aux Chaprais. Une réunion est prévue, sur place, dans les jours prochains. Le PLU serait bien respecté, mais il y aurait effectivement un problème de hauteur que la SEGER nous expliquera. Nous ne manquerons pas de répercuter les informations aux riverains.

  • Il est vrai que Besançon n’est pas une zone de tension concernant l’immobilier. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la ville de Besançon dispose de nombreux logements qui ne correspondent plus du tout aux besoins d’aujourd’hui. Il y a encore, sur la commune, de nombreux « blocs » (sans charmes) datant des années 50-70 et se sont ces derniers qui ne trouvent quasiment plus ni acquéreurs, ni locataires d’où ces chiffres quand on parle de logements vacants. Je suis d’accord pour aérer un peu le quartier, éviter l’asphyxie, construire tout en préservant ou créant des espaces verts dont tout le monde à besoin, car Besançon c’est aussi ça. Mais arrêtons de vouloir à tout prix un arrêt des projets de nouvelles constructions, Besançon et certains Bisontins en ont besoin. Je préfère reconstruire par dessus la ville et en profiter pour voir s’effacer les erreurs urbanistiques passées (comme planoise, orchamps, palente, fontaine-écu, tilleroyes et d’autres ou encore toutes ces verrues immondes qui se baladent dans le quartier) plutôt que toucher à des terres vierges en périphérie, n’êtes vous pas d’accord ? Et souhaiter un arrêt du chantier de la SEGER pour le bonheur et donner raison à quelques-uns pour voir ainsi s’éterniser, dans le gris, un chantier, n’est sans doute pas la meilleure des solutions.

    • Je ne souhaite pas personnellement, bien sûr, l’arrêt du chantier de construction de la SEGER. Il faudra bien terminer ces immeubles, mais on peut être surpris (si les renseignements communiqués par un riverain que nous ne connaissons pas sont exacts; nous avons adressé son message à la Seger en leur promettant de publier leur réponse…) que les promoteurs ne respectent pas les règles du PLU. Ce n’est pas la première fois dans le quartier qu’il est procédé au recours des permis rectificatifs! Certes, c’est réglementaire, mais c’est choquant!
      Le grand défi est la construction de nouveaux quartiers. D’accord avec vous pour ne pas construire à la périphérie sur des terres agricoles et reconquérir les espaces urbains abandonnés. Nous attendons de voir ce que sera l’éco quartier des Vaîtes. Car l’alignement des bâtiments à la Mouillère, le long de l’allée de l’île aux moineaux n’est pas un succès : même Michel Loyat, l’ancien adjoint à l’urbanisme le reconnaissait dans un dossier spécial de l’Express consacré à Besançon. en substance il indiquait qu’il y a loin entre les projets et plans et la réalisation concrète. pourtant ce sont de beaux bâtiments qui, vus de Bregille côté voie ferrée sont plus acceptables. Nous étudierons avec soin les projets concernant la SERNAM et POMONA près de la gare Viotte. Bravo pour la volonté affichée d’aérer le quartier des Chaprais, voire la ville. Nous jugerons, bien sûr, sur pièce….

  • Bravo pour votre commentaire sur les constructions neuves à Besançon.
    Savez vous que Le Dôme Impérial, de SEGER, n’a pas respecté son permis de construire et le PLU pour la même raison : leurs bâtiments dépassent de plus de 1m50 la hauteur autorisée et, ce qu’ils nomment un attique, au dernier étage, n’en n’est pas un.
    Il semble que la ville ne leur demande qu’un permis rectificatif et, en attendant celui ci, les travaux auraient été stoppés.

Commentaires fermés.

Évènements à venir