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La médiathèque Pierre Bayle organise jusqu’au 27 avril 2013, une exposition de 90 clichés de Besançon autrefois, de 1873 à 1943. Elle complète, d’une certaine façon l’exposition de cartes postales anciennes, au Musée du Temps, dont nous avons parlée dans un billet en date du 15 décembre 2012. Plusieurs livres sont à la disposition du public pour une consultation sur place. Comme « Besançon disparu » de Maxime Gruhen datant de 1912 édité à Besançon par Jacques et Demontrond. Mais aussi « Promenade dans Besançon sous le second Empire » d’André et Robert Mauer (1977); « Besançon à la Belle Epoque » aux éditions Libro-Sciences de Bruxelles et « Mémoire en images » d’Eveline Toillon aux éditions Alan Sutton qui reproduit 230 cartes postales anciennes.

L’exposition elle-même est visible au premier étage de la médiathèque. Les photos sont accrochées sur les piliers et exposées dans 2 vitrines. Certaines concernent le quartier des Chaprais ou sa proximité. On y remarquera plusieurs photos concernant la promenade Micaud, l’Hôtel des Bains et l’imposante gare (à l’époque) de la Mouillère.

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Dans les ouvrages exposés, vous pourrez lire des explications sur le Pont de Fil de Fer qui devait se trouver à la hauteur du pont de la République actuel et permettait au quartier des Chaprais de rejoindre la Boucle.. Il aurait été construit en 1838 par les maîtres des forges de la région. L’emprunter coûtait alors un sou!

Vous pourrez voir également une photo de l’accident du tram du Pont Canot de juin 1899 qui fit 3 morts et 4 blessés. Dans une des vitrines 7 petites photos du bombardement de Besançon en 1943 : la gare Viotte et le funiculaire.Enfin dans le livre consacré à Besançon à la Belle Epoque, une carte rappelle l’existence des usines automobiles Th. Schneider, installées alors 28 avenue Fontaine-Argent. Elles produisaient jusqu’à 250 voitures par an! Elles ont été démolies en 1931 pour laisser place au collège Saint Joseph.

Comme le rappelle, dans son bulletin n°52″ Renaissance du Vieux Besançon », reprenant les propos de Benoit de Sagazan tenus dans son livre « Un patrimoine pour demain » « En relevant des murs, on relève aussi des hommes ». Vivre aux Chaprais a décidé de contribuer à la mise en valeur du patrimoine des Chaprais et prendra plusieurs initiatives en ce sens en 2013.